Deuxième semaine de course pour les marins du Vendée Globe. Parmi les principales caractéristiques d'une descente de l'Atlantique Nord vers le sud, il y a tout d'abord l’anticyclone des Açores, qui cette année n'a pas été très déterminant dans la course. Arrivent ensuite les alizés, ces vents soutenus et réguliers qui soufflent vers le sud-ouest, offrant aux navigateurs de belles trajectoires rapides vers le sud et du temps de tranquillité. Puis, juste au-dessus de l'équateur… le Pot au Noir. Ça c'est pour le langage marin. Le petit nom scientifique de cet endroit c'est "Zone de convergence intertropicale".
Même les logiciels de routage ne font pas tout
Aujourd’hui, même les fichiers météo n’arrivent pas à gommer toutes les incertitudes. Lors d’une course à la voile, un solide leader peut se faire rattraper très facilement s’il reste englué.
Mais ça n’arrivera pas à Alex Thomson, toujours en tête. Il s’en est en effet sorti sans trop de problèmes et passera l’équateur cet après-midi. Il aura sans doute suivi le conseil qu’on entend : faire trajectoire le plus au sud possible, et s’y tenir coûte que coûte même si des sirènes de vents meilleurs vous appellent à babord ou tribord. Sinon on se perd, un peu comme quand on change de caisse au supermarché quoi…
Sur la carte, cette patate météorologique est simple à représenter, avec quand même beaucoup d’approximation. La forme ici est à peu près celle vue sur les cartes météo du jour.