Deuxième semaine de course pour les marins du Vendée Globe. Parmi les principales caractéristiques d'une descente de l'Atlantique Nord vers le sud, il y a tout d'abord l’anticyclone des Açores, qui cette année n'a pas été très déterminant dans la course. Arrivent ensuite les alizés, ces vents soutenus et réguliers qui soufflent vers le sud-ouest, offrant aux navigateurs de belles trajectoires rapides vers le sud et du temps de tranquillité. Puis, juste au-dessus de l'équateur… le Pot au Noir. Ça c'est pour le langage marin. Le petit nom scientifique de cet endroit c'est "Zone de convergence intertropicale".
![carte du pot au noir - vendée globe](https://graphiste-cartographe.fr/wp-content/uploads/2021/01/pot-au-noir-1024x1024.jpg)
Même les logiciels de routage ne font pas tout
Aujourd’hui, même les fichiers météo n’arrivent pas à gommer toutes les incertitudes. Lors d’une course à la voile, un solide leader peut se faire rattraper très facilement s’il reste englué.
Mais ça n’arrivera pas à Alex Thomson, toujours en tête. Il s’en est en effet sorti sans trop de problèmes et passera l’équateur cet après-midi. Il aura sans doute suivi le conseil qu’on entend : faire trajectoire le plus au sud possible, et s’y tenir coûte que coûte même si des sirènes de vents meilleurs vous appellent à babord ou tribord. Sinon on se perd, un peu comme quand on change de caisse au supermarché quoi…
Sur la carte, cette patate météorologique est simple à représenter, avec quand même beaucoup d’approximation. La forme ici est à peu près celle vue sur les cartes météo du jour.