Le cap de Bonne-Espérance… nous y voilà ! Charlie Dalin franchit cet après-midi le premier point de passage du Vendée Globe, en tête de la course.
Il y a bien des choses à raconter sur cet endroit de la planète. De l’histoire, de la géographie physique bien-sûr, mais aussi économique : malgré le canal de Suez le cap de Bonne-Espérance reste un point de passage clé pour une bonne partie du transport maritime, prenant en charge 90% du commerce international. J’y reviendrai.
Pour l’instant un peu de météo. L’histoire qu’on a sous les yeux avec les marins du Vendée Globe, c’est la première tempête australe que va affronter Charlie Dalin, dans une zone réputée pour sa navigation difficile voire dangereuse.
Les eaux froides de l’Atlantique rencontrent le Courant des Aiguilles, chaud, tout droit venu de l’Océan indien. Le courant des aiguilles est un des plus rapides au monde. Conséquence de ce choc, de gigantesques courants, tourbillons s’étalant sur plusieurs centaines de km, les gyres.
Ajoutons à cela que la mer et le vent s’opposent, créant une houle haute et désordonnée. Sympa le tableau ! Messieurs les marins on vous souhaite bien du courage.
Je reproduis sur cette carte les données fournies dans un article du Vendée Globe, vous y trouverez plus de détails.